Les Japonais ont tué 177 baleines au large de leurs côtes dans l’océan Pacifique, lors d’une mission annuelle et estivale menée « à des fins scientifiques », selon les déclarations de l’Agence des pêches.

 

UNE OPÉRATION « NÉCESSAIRE » POUR LE JAPON…

C’est une actualité que l’on a l’habitude de lire chaque année, hélas. Les Japonais mènent en effet une chasse, annuelle, à la baleine. Cette boucherie est selon eux « nécessaire » pour estimer le nombre de prises potentielles sur le long terme. C’est donc tout naturellement que les autorités nippones ont capturé 43 baleines de Minke et 134 rorquals boréals.

La consommation de baleine a une longue histoire dans le pays du Soleil Levant. C’est dans ce pays que le cétacé est chassé depuis le plus longtemps, depuis des siècles. L’industrie baleinière a connu son essor au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, pour apporter des protéines animales aux habitants du pays.

Pourtant, la demande des consommateurs japonais pour la chair de baleine a considérablement diminué ces dernières années ,ce qui, hormis pour les professionnels du secteur, rend douteux le sens des missions baleinières.

Au large du Japon, les baleines sont pêchées sans scrupules.

 

INDIGNATION TOTALE DU CÔTÉ DES ASSOCIATIONS

Les associations de protection animalières dénoncent bien évidemment les pratiques du Japon même s’ils ne sont pas les seuls (la Norvège et l’Islande chassent également des cétacés NDLR), mais baissent souvent les bras face à leur puissance maritime, car les autorités nippones sont même prêtes à mobiliser l’armée pour protéger les baleiniers. Ainsi, l’ONG Sea Shepherd renonce à sa traque de la flotte japonaise dans l’Antarctique durant la période 2017- 2018.

« Depuis 2015, 1 400 autres baleines ont échappé aux harpons mortels. »

Sea Shepherd

Pourtant, le Japon est membre de la Commission baleinière internationale (CBI) qui réglemente la chasse à la baleine, mais le pays affirme la pratiquer pour effectuer des recherches. Ainsi, ce sont les associations de protection des animaux mais également certains pays qui accusent Tokyo d’utiliser de façon malhonnête une exception dans le moratoire.

Malgré, des décisions en 2014 qui émanaient de la Cour internationale de Justice et ordonnaient à Tokyo de mettre fin à cette chasse dans les eaux de l’Antarctique, jugeant qu’elle ne remplissait pas les critères scientifiques exigés, le pays a continué à les chasser par centaines. Il est donc à craindre que de nombreuses baleines seront encore la cible des autorités japonaises pendant longtemps, dans l’indifférence générale…

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