Une attaque meurtrière a fait 12 morts et 48 blessés à Berlin le lundi 19 décembre au soir. Un camion a foncé sur la foule lors du marché de Noël qui se tenait sur la Breitscheidplatz devant l’Eglise du Souvenir, à l’ouest du centre-ville.

Le porte parole Steffen Steibert a fait savoir que la chancelière Angela Merkel était « en deuil ». Le président François Hollande a également annoncé que « les Français partagent le deuil des Allemands face à cette tragédie qui frappe toute l’Europe ». Si les pays ont tous affirmé leur soutien au peuple allemand, de nombreux hommages aux victimes de l’attentat sont rendus par la communauté internationale sur les réseaux sociaux.

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Le #PrayForParis, créé suite aux attentats de Paris, a été adapté à la tragédie qui a frappé Berlin en cette fin d’année, le #PrayForBerlin déferle sur les réseaux sociaux. De même le célèbre discours de John Fitzgerald Kennedy (Ich bin ein berliner) connu comme un emblème du soutien des Etats-Unis à Berlin Ouest pendant la guerre froide, est repris par les internautes pour montrer qu’aujourd’hui, chacun embrasse la peine des Allemands en se faisant Berlinois.

Thomas Wieder, journaliste au Monde, explique que l’emplacement de l’attaque est extrêmement symbolique en ce qu’il donne une image de l’Occident meurtri. La Breitscheidplatz se situe le long des Champs Elysées de Berlin Ouest, près de l’Eglise du Souvenir qui a été détruite pendant la guerre, et à côté du grand magasin qui symbolisait l’Occident pendant la guerre froide. Cet attentat à quelques jours des fêtes, frappe en plein coeur nos croyances et nos espoirs de renouveau.

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Aujourd’hui nous pleurons tous sur les ruines de notre humanité, submergés par les hauts le cœur, l’affliction, l’impuissance et la douleur. Mais nous devons tenir ce pari fou dont parle Camus : « Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse ».

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